J242
te, worden ende ook mede de kerke zyn mede gepe-
risseert de toorende pennygen).
1646. - En septembre, le prince de Condé, alors
duc d'Enghien, prenait ses dispositions pour prendre
Mardyk, Bergues, Dunkerque. Il avait établi son
camp à Pitgam.
Une lettre datée du camp de Peitcam- du 2 sep-
tembre 1646 nous fait savoir que le duc d'Enghien
souffre d'une brûlure au visage. Il se prépare dit
Girard, pour quelque grand besoin.
« L'armée française se composait alors d'un contin-
gent d'infanterie ramené de Hollande, de quelques
milices de Picardie et des Polonais de Sirot, le tout
incapable de servir effectivement dans un siège et ne
pouvant guère ètre présenté sur un champ de bataille;
ceux-ci minés par la fièvre au point de pouvoir à
peine tenir leurs armes; ceux-là mal équipés, mal
disciplinés, inexpérimentés ; les Polonais surtout plus
guerriers que militaires, intrépides cavaliers mais
inhabiles là manier la pelle ou la pioche, ne sachant
même pas construire une hutte et se creusant des
terriers comme les renards. Cependant ils firent
nombre, employés avec discernement ; ils occupent
Mardyck, Bergues et d'autres points fortifiés(1) ».
Il va sans dire que la population de Pitgam eut a
souffrir du séjour des troupes composées de tant
d'éléments divers.
Les documents existant aux archives de Bergues
concernant l'épizootie de 1744 ne font aucune mention
de Pitgam.
___________________________________________
(1) Histoire du prince de Condé par le duc d'Aumale, T. V. page 92.
 
|
J243
« La paroisse fournit 10 chariots attelés chacun
de 3 chevaux qui ont à se trouver au camp près d'Har-
lebeke le lundi 14 septembre 1744 ».
1745. - Une épizootie fait périr à Pitgam 900 bêtes
à cornes. Le pasteur Merlin en donne une description
dans ses mémoires que nous avons rappelés précé-
demment.
1770. - Même fléau qui en fit périr encore 400.
1775. - En décembre, a commencé une troisième
mortalité parmi les bêtes à cornes.
1793. - Un corps appartenant aux troupes enne-
mies qui faisaient le siège de Bergues s'établit à
Pitgam et y commit de graves destructions.
Les archives communales, si riches en documents,
furent pillées et en partie détruites.
Un engagement eut lieu entre ce corps et quelques
détachements français établis sur la rive gauche de la
Colme. La bataille d'Hondschoote où furent battues
les armées Anglaise et Autrichienne eut pour
conséquence directe de faire lever le siège de Dun-
que et de sauver en même temps le pays de l'in-
vasion étrangère.
La même année 1793, Pitgam adressa une supplique
à laquelle on annexa l'état des pertes occasionnées
par le passage des troupes ennemies. Il y eut 119
réclamants et 29.921 francs de pertes agricoles.
L'ouragan du 20 brumaire an IX (11 novembre
1800 fit de très grands ravages dans la localité et la
perte éprouvée par les habitants s'élevait à plus de
60.000 francs.
 
|