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village.
Plus tard les attributions du bailli furent moins importantes.
Voici la liste des baillis: Terlinck Nicolas: 1699; Devous Jacques: 1697; Walleux Christophe: 1697; Walleux
Pierre: 1701; Vanderfosse Valentin: 1715; Carrebout Jean Baptiste: 1726; Carrebout Yant: 1772; Decrocq Winoc:
1777; Ryckelynck Jean Baptiste: 1784.
Le bailli habitait jadis l'ancien manoir qui appartenait à M. Guillain, député. Il fut longtemps la propriété de
M. Armand Carlier, président de la Chambre de Commerce de Dunkerque qui y venait chaque année passer la belle
saison. Mlle Louise Carlier, sa fille, épousa M Guillain, ingénieur des ponts et chaussées, qui resta fidèle à
la tradition familiale venant également chaque année se reposer au milieu des siens dans la vieille maison
paternelle à Pitgam.
Notons que M. Guillain, nommé conseiller général puis député, ne tarda pas à prendre une place prépondérante
dans le parlement. Rapporteur du budget pendant plusieurs années, il montra, dans ces questions difficiles, une
telle compétence qu'il se trouva tout désigné pour le ministère; en 1898, il était nommé ministre des colonies
et vice- président de la chambre des députés.
Cette maison est actuellement la propriété de M. Jean Pierre Courtois et de son épouse.
Pendant la guerre 1939-1945, cette demeure particulièrement élégante a abrité souvent des officiers allemands.
Aux baillis succédèrent les maires dont les noms suivent: Vandenbavière Louis, 1790; Vandoudeghem Charles, 1791;
Dupont Pierre, 1794; Ardaens Pierre, 1799; Palmaert Laurent 1800, Ardaens Pierre, 1812; Decroocq Jean Alexis,
1826; Decroocq Alexis, 1831; Lecleire Louis, 1835; Dewaele jean, 1846; Stevenoot Désiré, 1848; Dewaele Jean,
1848; Decroocq louis, 1860; Stévenoot Léon, 1882; Caloone Charles Louis, 1896; Lefever Remi, 1919; Verreman
Adrien, 1940; Lefever
   
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Roger, 1950; Codron Roger, 1977; Courtois Lucien,
1983; Codron Alain, 1995.
L'ancienne mairie de construction assez récente, est bâtie sur la porte d'entrée de la cour de la maison commune
exploitée, au début du siècle par M. Albert Decrocq; M et Mme Fiolet-Beun ont en été plus tard les
propriétaires, ils ont fait transformer les lieux de telle sorte que l'intérieur de même que la façade n'ont
plus rien de commun avec leur aspect originel. Sur une poutre maîtresse de l'ancien estaminet on pouvait voir
une espèce d'ancre à laquelle on suspendait la balance publique servant à peser le beurre, le fromage et les
grains les jours de marché.
Devant la façade, au niveau du sol, un plancher rectangulaire n'était autre que celui de la bascule publique. Il
était constitué d'épaisses poutres de bois, semblables à des traverses de chemin de fer, assemblées sur une
armature métallique. Il était conçu pour peser des véhicules de la dimension d'un chariot. La lecture de la
pesée se faisait à l'intérieur contre le mur, un curseur comportant un index pouvait se déplacer sur une barre
graduée permettant de lire le poids à quelques grammes près.
A l'entrée de la cour se trouvait dans un encadrement de fer muni d'une porte la bascule permettant la pesée des
veaux et des cochons. Tout cet appareillage se justifiait au moment où les bouchers tuaient chez eux, dans leur
propre abattoir, des animaux vendus au poids dont ils détaillaient la viande.
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Lieux-dits, chemins et cours d'eau.
Voici la liste des lieux-dits cités par M. Jannin d'après un plan de 1825. Cette liste pourra sembler
fastidieuse à certains mais elle intéressera, pensons-nous, ceux qui ont quelques connaissances en flamand; tous
ces noms étaient familiers à nos parents, grands-parents et arrière grands-parents. Leur traduction nous semble
assez conforme
   
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