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Le tableau de l'autel représentait St Folquin en habit épiscopal, bénissant la source (1783). On y lisait cette inscription: "St Folquin a béni cette eau afin que toutes les personnes soient guéries de la fièvre."
Les gens se rendaient en pélerinage à la chapelle de St Folquin et on y disait la messe.
Monsieur Vermeersch, guide du moulin, nous laisse savoir que les soldats anglais, y ont remisé leurs chevaux pendant la guerre de 1914-1918, qu'elle a été abattue en 1920.
Il ajoute qu'à l'intérieur sur une poutre, on pouvait lire en flamand l'inscription suivante:" Cette Chapelle appartient à Guillaume Folquin Vanaecke, propriétaire à Zeggers-Cappel et à dame Thérèse Schraem, son épouse, 1808."
Par la suite cette Chapelle devint la propriété de M. Desmyttère avocat à Boulogne, par héritage de la famille Vanaecke.
St Folquin, patron de la paroisse, était encore vénéré par des neuvaines vers 1970.
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L'église.

L'église de Pitgam, bâtie en pierres blanches, a 50m de longueur sur 25m de largeur et possède 3 nefs et un transept.
Sa construction paraît dater de trois époques différentes. La tour de style roman secondaire, érigée sur un plan carré de 9m, serait la pièce en maçonnerie la plus ancienne.
Elle a été maintes fois réparée par de la brique. La flèche de forme quadrangulaire pyramidale à pans coupés est couverte d'ardoises. La façade occidentale est particulièrement intéressante par le décor de son portail: des briques jaunes et rouges y dessinent un damier, des briques taillées et sculptées décorent des demi-colonnes adossées.
De même des briques moulurées soulignent l'ébrasement du portail sud.
Cette église fut incendiée par les anglais en 1661 et restaurée à la fin du XVIIe et au XVIIIe siècle                                                                                            

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Parmi le mobilier classé on peut noter le buffet d'orgue provenant des récollets de Dunkerque (1762), les grilles de fer forgé datant du XVIIIe siècle.
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Le château féodal

Le château féodal était un vieil édifice remontant aux invasions normandes. Construit sur une hauteur dominant la contrée, il était situé entre les deux moulins (anciens moulins féodaux).
Des vestiges existaient encore vers 1950, les restes des fondations en pierre ferrugineuse de Cassel ainsi qu'une motte envahie par les ronces et les herbes sauvages.
Le château a du être démoli en 1383, alors que les Anglais, sous les ordres de l'évêque Spencer de Norwicht envahirent la contrée. Il ne se remit pas de ses ruines.
Ici nous pouvons dire que nous avons bien connu la motte et une partie du large fossé l'entourant, mais depuis plus de quarante ans, le fossé a été comblé avec de la terre rapportée; il ne reste plus à la place qu'un petit affaissement au lieu-dit Castel Houck. Les engins de labour actuels ont permis de cultiver sur toute la surface où se trouvait le château fort.
Notons aussi que lorsque l'on a construit la poste on aurait trouvé, en creusant les fondations, trace du souterrain secret qui reliait, en ligne droite, le château à la sacristie.
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Administration

A la mairie, dans la salle de délibération du conseil municipal, un tableau donne le nom des baillis qui administrèrent Pitgam.
Le bailli était, à l'époque, un agent du seigneur chargé, en particulier, des fonctions judiciaires. C'est ainsi que des exécutions capitales ont eu lieu, par pendaison, sur la place du



                                                                                           

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