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Le cahier de Pitgam fut rédigé en flamand le 21
mars 1789 et traduit en français.
«26 mars en l'auditoire de cette paroisse et sei-
gneurie, pardevant Jean-Baptiste Ryckelinck bailli,
320 feux.
Députés : Louis Vanden Bavière
Guillaume Delabaere
Benoit Gars
Pierre De Coninck
Mémoire contenant les plaintes et doléances de
la communauté d'habitants et cultivateurs de la paroisse
et seigneurie de Pitgam composant le tiers état convoqué
et assemblé ce-jourd'hui 26 mars 1789, une heure de
relevé, en la Chambre de loi ordinaire, le tout en
exécution des lettres du Roy du France, données à
Versailles les 24 janvier 1789 et 19 février suivant et
du règlement y ensuivi ainsi qu'en conséquence de
l'ordonnance de M. le grand bailly dit bailliage
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celle que nous réclamons, il y a apparence que nous aurons satisfaction mais
cela sera très long.
Votre serviteur
D'Esterno.
C'est aussi de Dôle que le seigneur approuve le renouvellement des magistrats
par l'acte fait à Bergues en 1781 et aini conçu :
Nous, Antoine Joseph Philippe Régis, Comte d'Esterno, seigneur de Pitgam,
avons renouvelé les magistrats de notre dite seigneurie et avons nommé, comme
nous nommons par icelle les positions suivantes:
Premier eschevin les Sr Pierre Itsweire
2. Pierre Debeyer
3. Benoit Degomme
4. Charles Andries
5. Jacques David
6. Pierre Voets
7.Benoit Dekeyel
Ainsi fait et renouvelé à Bergues le 11 avril 1781. (Comte d'Esterno).
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royal à Bailleul en date du 7 de ce mois ; consis-
tantes les dites plaintes en ce qui suit:
En observant :
1- Que le total des impositions ou frais locaux
pour la châtellenie de Bergues St Winoc se règle
depuis quelques années à une somme de 400 000 liv.
Nous nous plaignons de ce que la paroisse de
Pitgam doit y contribuer pour la 17e part et qu'on nous
refuse toute communication des comptes de la Châ-
tellenie,quoi qu'à cet effet nous soions pour-
vus tant au magistrat de la ville et châtellenie du
dit Bergues que pardevant M.l'intendant sans avoir
pu obtenir la moindre apostille
2- De ce qu'on nous fait paier annuellement 750
livres parisis pour portion congrues des Srs curé et
vicaire et pour pension du coutre et qu'on nous fait
procurer un logement pour le dernier, tandis que
les charges devroient être supportées par les gros
décimateurs et par le seigneur de Pitgam puisque
les unes font une charge inhérente aux dîmes et que
d'ailleurs c'est le seigneur qui dénomme et commets
le coutre, à moins que ce seigneur ne voudroit
renoncer à la nomination du coûtre.
3- Trouvant un grand abus en ce qu'il appartient
au seigneur de Pitgam de créer les gens de loi, nous
requérons qu'il soit privé de ce droit et qu'ils nous
soit permis d'en nommer un tiers au dessus du
nombre d'échevins nécessaires, desquels il seroit
obligé d'en choisir; et à propos de ce, nous obser-
vons qu'il arrive tant d'abus jusques et au point
même que des gens de loi font des grands sacrifices
des deniers de la communauté.
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