Pitgam
A Bonvarlet
Les Seigneurs
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Un fils de Jean II de Hun, chevalier, Seigneur de Villers, de Beaurieux, de Pitgam, servitle 10 septembre 1515 à la
cour du Perron de Bergues, le dénombrement de cette dernière terre.
Est mort le 3 octobre 1538, avait épousé Jeanne de Roisin (décédée le 5 mai 1528), fille de Jacques, Seigneur de Rongy et
de Marie de Launay, dame de Cordes. Ils furent enterrés dans la chapelle des seigneurs de Beaurieux.
Eurent plusieurs enfants, une fille puinée mariée à Jean de Borcheven, chevalier, Seigneur de St Géry et de Limale; encore
une fille et un fils.
Son fils, Jean III de Hun, chevalier, Seigneur de Villers-Poterie, Jonquère (aujourd'hui Joncret, comté de Namur),
Beaurieux, Pitgam, Elesmes..., meurt le 4 ocotbre 1563, dernier mâle de sa maison (selon son épitaphe). Enterré dans
l'église de Beaurieux, avait épousé Marguerite de Martigny, Dame de la Carnoye, Muchembus, Sequedin... fille de jean
de Martigny,Seigneur de Hérinsart, et de Baudine de Lattre; qui se remarie à Georges d'Eve, Seigneur de Malnuy.
Peu avant que Pitgam ne sortit des mains de Jean II de Hun avait eu lieu la dislocation du diocèse de Thérouanne.
Antoinette ou Marie de Hun, fille de Jean II de Hun et de Claire de Mortagne, héritière féodale de son frère Jean III
devint à ce titre, Dame de Pitgam, Beaurieux... mourut vers la fin du XVIème siècle, enterrée à Beaurieux.
Suivant des actes de 1561, 1566, 1569 elle était déjà mariée à Philibert de Martigny (frère de la femme de Jean III). Ne
semble pas avoir joui du domaine de Pitgam, car ayant rendu aux français la ville de Marienbourg en 1554, il avait été
obligé de s'expatrier (Pitgam faisait alors partie des Pays Bas). Etait gouverneur de Marienbourg (sous Charles Quint);
mourut à Paris, Chargé d'opprobe, laissant au moins deux fils.
En août 1566, les habitants de Pitgam protégeaient leur église contre les dévastations des Gueux de bois qui ruinèrent
presque tous les villages de la Flandre Maritime, particulièrement ceux de la châtellenie de Bergues.
L'ainé des enfants d'Antoinette de Hun suivait une route assez opposée, Philibert II de Martigny, seigneur de Hérinsart,
Beaurieux, Erquelines, Pitgam... (avait épousé Claude ou Claudine de Houchin, fille d'Isambard, seigneur de Longastre,
de Moury et de Guellesin, et d'Antoinette de Lens, dite de Rebecque), autant sans doute à la suite de la disgrâce de son
père que de ses convictions politiques et religieuses, embrassait le parti du Duc d'Alençon et était obligée de s'exiler.
La terre de Pitgam ( sans doute aussi ses autres domaines) lui fut retirée par voie de confiscation (peut-être vers 1593)
et ce fief fut acquis par Antoine de Grenet, seigneur de Werp, gouverneur de Maestricht, issu de Vicomte de Nieuport et
dont la famille était indirectement alliée à celle de Martigny (François de Grenet,seigneur de Garimetz avait épousé
Baudine d'Arestelle, fille de Louis, chevalier, seigneur de Ponsroy, Mongiffon et de Jacqueline de Martigny,soeur de
Philibert I)
A cette époque la coutume particulière du lieu du être révisée et homologuée en même temps que celle de la ville et de
la châtellenie de Bergues et que celles de la cour féodale princière du perron et des autres paroisses vassales.
Les coutumes de la châtellenie de Bergues, celles de Pitgam et Hondschoote qui obtinrent la sanction souveraine le
29 mai 1617 furent publiées les 22 et 23 novembre de la même année.
Antoine Grenet jouait un rôle important dans les Pays-Bas espagnols dès 1589 (lettres-patentes de chevalerie le 25 avril
enregistrées à Lille),il était gouverneur, châtelain et grand-bailli de Courtrai; en 1610 gouverneur de Maestricht; en
1618 membre du conseil de guerre et du conseil d'état des Archiducs.
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Stevenoot pierrele 29/05/10.