Pitgam
Octobre 1795-novembre 1799 le Directoire
Novembre 1799-1804 le Consulat
LE DIRECTOIRE
1795
Le 13 janvier un nouveau recensement des grains est fait pour
démontrer au district qu'il ne reste que des quantités pour la consommation du village jusqu'à la prochaine
récolte.
Le 19 janvier une pétition est envoyée aux administrateurs du District de Bergues pour demander du bled en supplément pour le
boulanger afin de fournir le pain aux habitants non récoltants. La réponse du district est négative.
Le 25 janvier,le conseil extraordinairement convoqué, après scrutin et pluralité des voix décide le
transport de leur chambre ordinaire dans la maison du presbytère. Pourquoi?
Une liste (sans date) des chevaux ayant péri lors des convois est établie, on peut ainsi
voir que l'estimation du prix d'un bon cheval peut atteindre 2200 livres, un cheval "hors d'âge" 600 et un chariot entre 600 et 900.
Le 31 janvier la force armée est à Pitgam et les récalcitrants qui n'avaient pas donner
leur contingent de grains doivent nourrir le détachement militaire.
Le 10 février deux commissaires du district font le recensement des grains pendant 6 jours,
chaque jour ils sont accompagnés par deux officiers municipaux.
Le 5 mars 1795 Les cultivateurs logent 24 fusiliers et leur capitaine venus pour obtenir
la livraison des grains.
Un des problèmes étaient d'avoir des sacs pour transporter le grains, le 11 mars 1795 un inventaire
des sacs
recenser à Pitgam pour l'armée du Nord. Un bon sac sans pièce était évalué
à 5 6 livres? le secrétaire municipal gagnait 600 livres.
Le 15 mars à la demande du district la liste des frais locaux est envoyée, le poste est celui
pour alimenter les indigents 10000 livres en un an , le secrétaire a 600 livres par an, le maître d'école 400,le sergent 300
plus 300 pour son habillement.
Le 17 mars le conseil général envoie une pétition au district indiquant
"la détresse de bled".
Le 18 mars la force armée revient à Pitgam pour contraindre à la livraison de grains.
Le 22 mars 1795 le conseil général porte secours aux indigents, du fait que les biens de la
fabrique doivent être vendus.
Un relevé des quantités de foin ,avoine ou fèves à envoyer est établi. Ces livraisons ont débutées
en février mars et se sont étalées dans le temps et d'après ce relevé peu de cultivateurs ont livré.
Le 14 avril 1795 le quatrième recensement des grains et des " individus bouches" est fait.
Le 15 mai 1795 un cinquième recensement des grains est fait.
Le 16 mai 1795 le conseil d'établir un magasin de subsistance pour nourrir les pauvres.
Le 16 mai 1795 le conseil général décide d'acheter des grains pour le magasin de la commune.
Du 19 mai 1795 au début août de la même année il est procédé à 12 distributions
de blé amalgamé avec des fèves à 156 familles. (Environ la moitié des familles du villages si l'on considère le recensement des
familles en 1789. (REVOIR)
Le 22 mai, suite à une pétition du sergent Jacques Huÿser et du fait de la vie chère sa pension
est augmentée et un habit propre lui est fourni.
Le 28 juin 1795 achat de grains "a des prix extravagants toujours pour nourrir
les indigens".
Le 26 juillet le conseil général décide que les cultivateurs feront gratuitement fonction de garde
champêtre dans leur canton.
Le 28 juillet il est procédé à l'élection de capitaines, lieutenants, sous-lieutenants, sergents majors, sergents et caporaux
pour la réorganisation de deux compagnies de la garde nationale.
Le 3 août les fonctions de Louis Pidou sont précisées et son salaire établi.
Un document sans date (vu le texte après septembre) donne la liste des gens secourus du
à la cherté des grains afin d'éviter une révolte.
Le 10 septembre fourniture de 27 rasières de bled pour le dépôt de Dunkerque. Le 16
septembre 16 cultivateurs qui n'ont pas effectué la livraison en sont contraints et 4
cultivateurs supplémentaires sont ajoutés.
Le 4 novembre 1795 Louis Van Den Baviere réclame son fusil de chasse déposé au dépôt selon la loi
mais égaré.
Le 12 novembre 1795 suite à l'acte constitutionnel du 5? fructidor an 4, le conseil général
cesse ses activités.
Le 21 novembre il est décidé d'ouvrir un marché pour l'approvisionnement des non récoltants,
avec obligation pour les fermiers de répondre aux réquisitions.
Le 25 novembre 1795 est établi la liste des indigents de la commune,
ils sont au nombre de 33.
1796
En 1796, Pour tenter de faire face à une grave crise monétaire, le Directoire a recours à l'émission d'un
emprunt forcé de 600 millions.
La commune de Pitgam y participe, selon les règles établies par la loi du 19 frimaire an IV (10 décembre
1795), 25 % des plus imposables sont obligés de
souscrire(16 janvier 1796). A la fois les autorités de Pitgam et celles du
District de Bergues demandent la sollicitude du Département.
On apprend en particulier que le district avait été envahi par l'ennemi, les fermes pillées et que suite
à l'inondation des terres n'avaient pas pu être cultivé pendant deux ans ce qui fait que les
fermiers n'avaient pas de bénéfice à déclarer
La lettre du district est un petit chef d'oeuvre que je conseille de lire.
Le 29 Janvier et le 4 mars 1796, nouvel envoi de la force
armée, les paysans de Pitgam n'étaient toujours pas rapide pour répondre aux réquisitions pour
l'approvisionnement des marchés.
Le 23 février 1796 les modalités de réquisition des chevaux sont revues.
Les signatures des contribuables en bas de ce document montrent que les cultivateurs de 1789 sont toujours en place en 1796; Même parmi ceux qui ont eut quelques
soucis comme Jean Christelein sont sur leur ferme.
Un autre document donne la liste des propriétaires de chevaux qui étaient
au nombre de 200
Le 27 février 1796 le montant des contributions à à l'emprunt forcé selon la
loi du 19 frimaire. Ce document donne un tableau exacte de la richesse des citoyens de Pitgam (55), L A Palmaert et
Pierre de Beyer étant les plus riches.
Le 27 mars 1796 est procédé à l'élection de deux commissaires pour se rendre au canton
afin d'établir le mode à adopter pour la fourniture de chevaux.
Pourquoi en mai deux élections successives des chefs de la garde
nationale?
En mai 1796 la liste des paysans et artisans âgées est établie.
1798
En janvier 1798 personne ne veut descendre la croix de l'église prétextant
que cela est trop dangereux du fait de la proximité des cloches.
Au titre de l'an VI, 46 personnes ont payé 1204 livres de contribution foncières.(A voir
avec autres documents)
LE CONSULAT
1800
Le 10 janvier 1800 sont établies les comptes des pauvres de la commune de l'an 1798, les recettes
proviennent de rente sur des terres ou des maisons et ont rapporté 680f 11c alors que les secours aux pauvres ont été de 2153f 82c.
Le 18 janvier 1800 sont revues les comptes de la commune de l'an 6. La révolution est finie, on
met les comptes à jours, l'administration reprend ses droits, mais on est encore confus en ce qui concerne la monnaie tantôt en livres,
tantôt en francs! On apprend aussi qu'en l'an 6 la ducasse avait eu lieu, qu'Ignace Tayeele tenait cabaretier dans la maison commune et que
les réunions publiques se faisaient toujours dans l'église.
Page créée par Stevenoot pierre le 01/04/07.