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Dés lors un terrain fut acquis et rien n'arrêta la procédure entamée dans les meilleurs délais. M Roger Lefevre et
M. Ryckelynck, directeur d'école et secrétaire de mairie firent diligence pour mener à bien les opérations et démarches
utiles.
Sachant que les frais de construction des écoles primaires étaient à l'époque, assumés en quasi totalité, par l'état, que la
participation de la commune était relativement faible, les Crédits Barangé suffisant à rembourser l'emprunt contracté à cet
effet, que 54 enfants d'âge scolaire ont quitté Pitgam dans les 4 ou 5 ans années suivantes, leurs parents s'étant rapprochés
de la région Dunkerquoise en pleine expansion, que par la suite tous les écoliers étaient appelés dès l'âge de 11 à 12 ans à
quitter le village pour aller au C.E.S., nous ne pouvons que nous réjouir que Monsieur Fraisse ait eut la riche idée de venir
à Pitgam le 21 janvier 1957.
L'ouverture du nouveau groupe scolaire, depuis la rentrée 1960-1961, a permis de titrer profit de la désaffection de l'école
des garçons dont les deux classes forment la salle polyvalente à la disposition des écoles et des associations locales.
La cantine municipale qui se tenait dans une salle de classe ne remplissant pas les conditions d'hygiène et de
sécurité requises- elle n'avait seulement pas de sortie de secours- M. Roger Caudron, maire, en fit construire une, plus
rationnelle, avec cuisine séparée, parallèlement à la salle de fête; il fit aussi aménager les quatre chambres du
logement du directeur en appartement confortable.
Enfin , M. Lucien Courtois, successeur de M. Codron fit transformer tout le rez-de-chaussée de l'habitation du directeur
d'école pour y établir, de façon durable, le bureau du secrétariat de mairie et la salle de délibération du conseil
municipal
   
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La gare nous rappelle la ligne de chemin de fer économique Bollezeele-Bergues, inaugurée quelques jours avant la guerre
1914-18, dont l'activité a cessé en 1952 parce qu'elle n'était plus rentable.
Notre petit train faisait un aller-retour Bollezeele Bergues le matin, un autre l'après midi. il assurait à Bergues la
correspondance avec les trains allant à Lille et Dunkerque.
En temps normal il comprenait un wagon pour voyageurs, un wagon fermé pour marchandises diverses et plusieurs wagons non
couverts destinés au transport de matériaux, de paille ou de charbon dont la charge utile était limitée à 10 tonnes.
Aussi bizarre que cela puisse paraître la porte d'entrée du wagon de voyageurs s'ouvrait à l'arrière. on y accédait par une
plate-forme que protégeait une balustrade comportant un portillon, fermé durant la marche. Les jeunes gens aimaient
effectuer le trajet sur cette partie arrière du véhicule où une dizaine de personnes pouvait tenir debout
   
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