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COUTUMES PARTICULIÈRES DE LA SEIGNEURIE
DE PITGAM
Droits de tonlieu et d'issue. -Poids et mesures avant
l'établissement du système métrique en 1789.
Décision de M. de Caumartin relative à l'ancienne administration.
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« Judocti discant et aiment meininisce perite
(Que les ignorants apprennent que ceux qui savent
à se resouvenir).
Comme il a été dit au chapitre précédent,
sous les temps qui devancèrent la féoda-
lité, les lois étaient publiques et domes-
tiques. Les Capitulaires de Charlemagne
visent tous les sujets, sans tenir compte de la situation
de chacun. Les lois et règlements que les propriétaires
de villas ou de domaines faisaient rédiger par leurs
clercs pour la perception de l'impôt ainsi que pour
la police sur les propriétés, n'atteignaient que leurs
serviteurs désignés sous le nom de serfs, colons et
censitaires. Chaque possesseur de domaine ou de villa
avait ses règlements particuliers, sa police spéciale
qui variaient suivant les lieux, la nature du sol et les
habitants du pays. C'est de celle multitude de règle-
ments et lois particulières que proviendraient les
nombreuses variations dans les us et coutumes de
chaque village. Cette législation permettait au pro-
priétaire de rédiger des règlements selon son bon
vouloir pour les travaux de culture, les redevances
   
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