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Et j'ai l'honneur de vous renvoier toutes les
pièces relatifs à l'objet dont est question et s'il me
reste encore quelques devoirs à remplir vous pou-
vez compter sur mon exactitude.
Avec lequel j'ai l'honneur d'être votre soumis
sous-administrateur.
F. X. DE CROCQ. »
Collationné conforme à son original de
mot à autre par nous adjoint au maire de
Pitgam le 4 février, témoin
F.X DE CROCQ
Ayant eu communication d'autres pièces concernant
cette affaire nous les reproduisons ici in extenso :
«L'an 1818, le 27 juin, à 4 heures de relevée, sur
la déclaration et requisition à nous faite par Jean
François Vandenbavière, md brasseur demeurant
à Pitgam, fut par nous Jean Alexis Decrocq, adjoint
du maire du dit Pitgam, accompagné du dit Van-
denbavière et de notre garde-champètre, fait visite
domiciliaire et nous nous sommes transporté vers
le lieu, la personne et domicile de Charles Vergriete,
md épicier sur la place du dit Pitgam et y étant nous
lui avons interpellé de nous dire s'il avait achetté
de papiers, registres, etc... à Sr Jean Louis Fleu-
rynck, secrétaire de mairie de Pitgam, lequel a
répondu qu'oui qu'il en avait achetté en 1815, 240
livres, ensuite avons sommé le dit Vergriete de nous
les représenter, ce qu'il fit, en disant que c'était son
reste qu'il avait encore après avoir consommé la
plus grande partie en faisant des sacquelets pour
vendre ses marchandises dans sa boutique et les
ayant examiné et reconnu que c'étoient tous de
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papiers des registres documents et archives qui
étoient enlevés hors le greffe ou bureau de Pitgam.
Ensuite les avons fait peser et il en est résulté qu'il
s'y trouvoit encore 74 livres que nous avons ensac-
qué en deux sacqs déposé et sequestré dans la
maison commune dans un lieu de sûreté pour la
conservation du droit des parties et être représenté
au besoin vu que dans le greffe de Pitgam il y avait
un nombre considérable de papiers, registres et
documents de très grande conséquence d'y ètre
conservés pour y avoir recours au besoin des adhé-
ritances ou saisines, des Etats et partages, sépara-
tions, comptes de tutelles, contracts de mariages,
etc..puisqu'avant la révolution, Pitgam étoit un
vassal et une grande seigneurie avec haute, basse et
moyenne justice où tous les affaires, tant civile que
criminelle se faisaient comme dans un chef collège.
En foi de quoi nous avons dressé le présent
procès-verbal pour servir au requérant là et ainsi
qu'il appartiendra les jour, mois, an et accompagné
que dessus ; et avons signé avec le dit Vergriete.
(Signé) : J. F. VANDENBAVIERE, P. W. RENOU,
C. VERGRIETE et J. A. DECROCQ.
Collationné conforme à son original de
mot à autr4 Février 1819. Témoin (signé)
J. A. DE CROOCQ. »
Autre original sans date :
A M M le Comte de Remusat, Préfet du Nord, en
son hôtel, à Lille.
« Nous prendrons la liberté de vous dénoncer de
 
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