MAISON COMMUNE
MAIRIE
1877-1880 Reconstruction de la mairie et de l'école
En 1877 le projet de la reconstruction de la Mairie fût adopté lors du conseil municipal du 9 novembre sous la présidence de M Decroocq maire.
En décembre 1877 le Sous-préfet approuve le projet et son financement.
En 1879 ce projet fût modifié pour construire en même temps la mairie et la nouvelle école des garçons. La nouvelle mairie a été réceptionnée le 20 avril 1880. Le budget de 6800 francs fût respecté à la lettre.
La demande de récupération de caution adressée en janvier 1881 par l'entrepreneur D Ganoote au Préfet montre bien que mairie et école ont été reconstruites en même temps.
Les biens de la commune
En 1832 le gouvernement propose de céder à la commune 19 hectares de dunes que le conseil n'est point d'avis d'accepter, mais l'a fait par la suite puiqu' en 1899 ces dunes et garennes situées à Bray-Dunes qui étaient en location ont été vendues
La mare qui avec sa légende fait partie du patrimoine de Pitgam, a été la propriété de particuliers depuis environ 1750 jusqu'en 1949, et transmise successivement par héritage aux Josse, Palmaert, Dewaele et Stevenoot (avant 1750 nous n'avons pas d'information). Après 1949, la mairie l'a acquise des héritiers de Symphorien Stevenoot.
Les Pitgamois semblent avoir eu le droit d'utiliser l'eau pour leurs besoins personnels et elle à été aussi louée aux brasseurs qui y puisaient l'eau pour leur brasserie.
Les bourgeois de Pitgam (1630-1789)
Aux archives de Lille(J466/11), les demandes pour devenir ceurbroeders (bourgeois) de Pitgam sont consignées dans un registre, et même si un grand nombre de documents ont disparu, on retrouve les demandes de 231 personnes dont la liste a été publiée dans la revue Vlaasme Stame de juin 1965.
LA DEFENSE:
Il est difficile de différencier milice et garde nationale, pour ma part j'ai pris le partie d'appeler milice tout ce qui se passe dans le domaine militaire avant 1789 et Garde nationale après cette date.Cela est quelque peu arbitraire et peut être contesté par de historiens accomplis.
Les milices(1625-1789)
Peu de documents permettant de faire l'histoire de la milice ou des milices à Pitgam, mais ceux existants donnent à la fois une idée de la machine administrative qui permettait la mise en place des milices et une connaissance de la population de 20 à 40 ans qui payait des taxes pour recruter des miliciens.
Les pitgamois n'ont pas seulement payé pour recruter des miliciens, mais ont du participer à des convois, des travaux, des fournitures pour l'armée au fil des guerres entreprises par nos rois.
La garde nationale
Avec les documents trouvés nous pouvons reconstituer une partie de l'histoire de la Garde Nationale.
Le bataillon de la Garde Nationale de Pitgam était commun aux communes de d'Armbouts Cappel, Bierne, Crochte, Eringhem et Steene. Le Maire de Pitgam convoque les maires des autres communes pour prendre certaines décisions.
En 1798 la loi Jourdan-Delbrel donnait naissance aux conscrits, tirés au sort parmi les jeunes gens âgés de 20 ans qui subissaient aussi une visite médicale devant un conseil de révision.
Le conseil de révision se tenait à Bergues, le document de 1813 permet de connaitre les pitgamois qui ont été convoqués.
Les Sapeurs-Pompiers
Si, la défense contre l'incendie existait, sans doute, depuis longtemps à Pitgam, les archives permettent de construire un peu de l'histoire des sapeurs-pompiers entre 1888 et 1911
Le Monument aux morts
Sur le monument construit en 1922 sont inscrits les noms des victimes des guerres de 1871-1871, 1914-1918, 1940-1944 etune plaque à la mèmoire de la guerre d'Algérie de 1952 à 1962
Les Maires et conseillers municipaux (à continuer)
Un tableau qui se trouve dans la mairie donne la liste des baillis, des maires et des premiers adjoints de 1635 à 1925; et une galerie de photos permet de connaître les maires de 1895 à nos jours (exposées à la mairie).
La liste des électeurs de 1833 permet de connaître leur profession et les contributions qu'ils payent.
Le bilan du maire Alain Caudron donne une idée de l'action d'un maire dans un village comme Pitgam.
A partir des extraits des registres des délibérations du conseil municipal de Pitgam, la liste conseillers municipaux au fil du temps est reconstituée. Cette liste est sujette à une révision au fur et à mesure de l'avancement du dépouillement des archives de Pitgam.
Les terriers
Les terriers sont les ancêtres du cadastre et permettent de connaître un peu mieux la vie des villages.
En 1741 un premier document donne la division de Pitgam en secteurs et deux autres documents, l'un établi en 1741 (ADN J466 46) pour les parties Nord et Est (Noorthouck, Oosthouck)et et l'autre en 1751 (ADN J 466 37) pour celles de l'Ouest et Sud donnent la superficie, le positionnement des 1982 parcelles les unes par rapport aux autres ainsi que leur nature (maisons, pâture, terre à labour) et le nom des propriétaires et locataires avec en plus quelques annotations concernant l'origine des propriétés et le nom des lieux dits.
Un autre terrier a été établie 1765 (Archives de Bergues), mais seulement une partie est disponible. En plus des données des précédents, il mentionne la rente annuelle en avoine, blé, poule, mouton, argent etc...que procure chaque parcelle. (à étudier)
La Population et les métiers
La population de Pitgam a fortement évolué au fil des années, Elle a été supérieure à 1700 habitants pour aujourd'hui atteindre seulement 943 personnes (Voirhttp://pagesperso-orange.fr/villedebergues/pitgam.htm")
En 1469 le recensement des feux est de 134 feux.
En 1789 lors de l'élection des députés, le village comptait 320 feux.
Le recensement de 1826 donne un population de 1748 habitants pour 310 foyers
Le recensement de 1906 montre qu'il y avait 330 foyers pour 334 ménages et 1531 résidents dont 22 belges. (la population présente recensée le 4 mars 1906 était de 1472 individus)
Cette population résidente se répartissait ainsi:
1905-1906: 57
1886-1904 (1 à 19 ans): 661
1866-1885 (20 à 39 ans): 402
1846-1865 (1 à 19 ans): 661
1845 et antérieurement (60ans et plus): 137
Budgets, impôts et taxes
Budgets, impôts et taxes font partie de la vie des villages. Leur étude montre que même, sans moyen de communication rapide, le pouvoir en place savait les ordonner, mettre en action, contrôler à une vitesse surprenante. Un bel exemple est celui de la taxe du vingtième décidée en mai 1749 et perçue en 1750 après un contrôle complet des "gens de loy".
Ces données donnent des renseignements permettant de mieux connaître nos ancêtres.
Divers
Au fil du temps, les autorités du village ont été confrontés à un certain nombre de faits, comme l'interdiction des toits de paille, la participation à la lutte contre les contrebandiers, les problèmes liés à la bière, les émigrés belges sous Napoléon III, et quelques autres.
